Église Sainte Monégonde d'Orphin

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Histoire supposée de l'église Sainte Monégonde
 

Située sur le chemin du pèlerinage de Chartres, la paroisse d'Orphin se trouvait aux confins des terres de Montfort, du Comte de Prunelé, de Port-Royal et de l'Evêché de Chartres. Entouré de quatre maisons fortes, le village tire son nom "orfin" de l'or des blés de la Beauce.
L'église Sainte Monégonde fut érigée au XIe siècle et édifiée en paroisse au XVIe siècle.

Une chapelle et le clocher-tour pourraient être antérieurs au reste du bâtiment. La grande nef pourrait résulter d'une extension de la petite nef latérale. En effet, la nef latérale et les piliers centraux semblent plus anciens que les autres éléments de l'église.

L'édifice en grande partie reconstruit au XVIème siècle, est composé d'une nef principale de huit travées  et d'un chevet  de forme arrondie. Le clocher porche de structure carrée est flanqué de contreforts à chaque angle. Le bas côté gauche est ajouté au XVIIe siècle. La charpente lambrissée de la nef et du choeur, construite en 1552, est restaurée entre 1870 et 1880.

L'église a subi un grave incendie à la fin du XIXe siècle qui a détruit la voûte de la grande nef et endommagé le mur sud qui ont été reconstruits.

Dans l'église sont présentées les armoiries des seigneurs d'Orphin. A l'intérieur vous pourrez voir: un bénitier du XVIe siècle.

Le clocher a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Le 31 octobre 1721, les 2 petites cloches ont été bénites. Le parrain de la "moienne" fut le comte de Toulouse, le parrain de la "petite", messire Ambroise Ferrand.

 

La patronne de l'église d'Orphin est Sainte Monégonde, elle serait née à Orphin d'après Grégoire de Tours vers le début du VIe siècle, et morte à Tours vers 570. Sainte Monégonde mariée, perdit ses deux enfants en bas age. Elle se retira du monde, abandonnant tout et se rendit à Tours, où elle vécue dans une cellule, accomplissant de nombreux miracles. La sainte Monégonde se fête le 11 juillet.

 

L'église catholique en Yvelines

Info: http://paroissedegazeran-catholique-yvelines.cef.fr

 

Sainte Monégonde

Eglise Ste Monégonde

Eglise Ste Monégonde 1907

CPA

L'interieur de Sainte Monégonde en 2007

L'intérieur de Sainte Monégonde en 1925

CPA

clocher vue de nuit

vue de nuit 3

vue de nuit 1

vue de nuit 2

vue de nuit 4

 

L'autel central

autel

Autel central en calcaire fin

Colonnes à chapiteaux romans représentant le Souper à Emmaus.

Bénitier

détail du bénitier

Le maître-autel et l'autel de Saint Joseph datent des années 1850.

Sculptés par Gardien et Cherprenet à Limoges au XIXe siècle.

 

Les vitraux

Charles Borromée

Jeanne d'Arc

Sainte Monégonde

Le Christ et Saint Sébastien

Saint Emile

Saint Georges

Saint Paul

Saint Pierre

Sainte Geneviève

L'église a reçu une intéressante série de vitraux aux 19 et 20ème siècle. Figuratifs pour leur grande majorité, ils se répartissent suivant trois campagnes de création:

En 1883, le maître verrier Nicolas Lorin réalise les vitraux suivants: le Christ, Sainte Monégonde, Saint Sébastien.

En 1913, ACEZAT de Paris réalise les vitraux représentant: Saint Georges, Jeanne d'Arc.

En 1914, Charles Lorin de Chartres exécute: Saint Pierre, Saint Paul, Saint Emile,Sainte Geneviève, Saint Charles Borromée.

Elle reçoit aussi trois autres vitraux, dont le maître verrier est non identifié, représentant des motifs géométriques et la Vierge.

Les vitraux commandés pour Orphin sont des compositions d'un modèle courant mais leur intérêt privé réside dans les visages contemporains qu'ils représentent. Ces visages sembleraient être ceux de la famille Chauchat, propriétaire du château du Pavillon et commanditaire de la série.

Les sculptures

Blason

Situé au dessus de la porte d'entrée de l'église

Situé sur un pilier près de l'Autel

Lion de Montfort au chef chargé de 3 besants

Situé sur un pilier au milieu de l'église

Lion de Montfort avec chevron chargé de 3 besants

Bénitier du XVIe siècle en calcaire grossier sculpté

3 blasons et une croix de Malte y sont gravés. Les armoiries ne sont pas identifiées.

Sur la partie supérieure du pied

Lion de Montfort au chef chargé de 3 besants (tourné vers la gauche)

Sur la partie inférieure du pied

Lion de Montfort au chef chargé de 3 besants (tourné vers la droite)

Sur la partie supérieure gauche du pied

blason chevronné

Visage d'ange sculpté en bout d'arche

Situé dans la partie la plus récente de l'église (XVIème siècle)

Soleil sculpté au croisement d'arches

Situé dans la partie la plus récente de l'église (XVIème siècle)

Blochet saillant figuré dans le choeur

tête d'ange

Descriptif des blasons d'Orphin

Lion : Dans la plupart des cas, il est "rampant", c'est-à-dire dressé sur ses pieds ce qui ne s'exprime pas, vu que c'est son attitude ordinaire. Au Moyen-Age le lion ne montrait pas de langue et portait le bouquet de la queue tourné en dedans ; depuis la période de la Renaissance, il est devenu la coutume de tourner ce bout en dehors et déjà plus tôt on avait commencé à le représenter avec une langue fort allongée.

Besant : Monnaie d'or ou d'argent, frappée autrefois à Byzance, sans empreinte, toujours posée dans un champ de couleur. Elle est figurée lorsque le contour d'un visage humain est tracé sur sa surface. Le besant est l'emblème des voyages faits en Orient et en Palestine à l'époque des croisades.

Chevron : Pièce héraldique composée de deux bandes plates assemblées en haut et s'ouvrant en bas, en forme de compas ouvert. Chaque jambes a deux parties des sept de la largeur de l'écu, quand le chevron n'est pas accompagné d'autres pièces. Le chevron est "abaissé" lorsqu'il occupe sa place dans l'écu au-dessous de sa place ordinaire, "écimé", lorsque sa cime est coupée, "brisé" lorsque sa cime est brisée, "rompu", lorsque l'une ou l'autre de ses jambes est disjointe, "ployé", lorsque ses jambes sont arrondies. Quelque fois le chevron est "renversé", c'est-à-dire qu'il sort du chef et que sa cime est dirigée vers le bas, ou "couché" lorsqu'il est posé horizontalement, sortant de l'un des blancs de l'écu. Deux chevrons peuvent être "appointés", ce qui veut dire que l'un occupe sa position ordinaire et que l'autre est renversé et sort du chef, et qu'ils s'entre touchent de leurs cimes. Deux chevrons appointés, ou deux ou trois chevrons rangés sur une même ligne, peuvent être "entrelacés", ce qui veut dire que l'un est passé dans l'autre.

Gueules : Une des 5 couleurs du blason que l'on représente par le rouge. Gueules viendrait du mot latin "gulae" qui voudrait dire "peaux teintes en rouges" dont les seigneurs fourraient leurs habits et couvraient leur écu quand le champ de leurs armes devait être rouge. Gueules pourrait venir aussi du mot persan "gul" qui veut dire rose.
 

Les peintures

Tableau du XVIIe siècle représentant le lavement des pieds

La vierge à la grappe

copie de l'oeuvre de Pierre Mignard conservé au Louvre.

Jésus et la femme adultère

copie éxecutée en 1867 Léon Descartes d'après Signol.

Couronnement de retable du XVIIème siècle.

En mauvais état, représente une scène biblique